Discours inspirant à la jeunesse sur l’intelligence artificielle, dans l’esprit de René Monory

Publié par Boris LEJUDE le

« Mes chers jeunes amis,

Lorsque j’ai imaginé le Futuroscope, certains me disaient : « Monsieur Monory, c’est trop ambitieux, trop risqué ! » Mais je croyais en une idée simple : l’avenir ne se subit pas, il se construit. Aujourd’hui, devant vous, je veux parler d’une révolution bien plus grande encore : celle de l’intelligence artificielle.


1. L’IA, une aventure humaine avant tout
L’intelligence artificielle, ce n’est pas une machine qui remplace l’humain… c’est un outil qui amplifie nos capacités ! Imaginez : demain, grâce à elle, nous pourrons guérir des maladies plus vite, protéger notre planète, ou enseigner à un enfant à l’autre bout du monde. Mais attention ! Une technologie, sans éthique, sans cœur, n’est qu’un instrument aveugle.

Soyez les artistes de cette révolution : codez, inventez, mais n’oubliez jamais de vous demander : « Pour qui ? Pour quoi ? »


2. L’éducation, votre arme absolue
On me connaît pour le Futuroscope, ce temple de la pédagogie par l’expérience. Eh bien, l’IA exige la même curiosité ! Apprenez à la maîtriser, pas à la craindre. Étudiez les maths, la philosophie, l’art… Car l’IA a besoin de vos valeurs, vos rêves, pour servir le bien commun.

Un ordinateur ne remplacera jamais votre créativité, votre empathie, votre audace de croire en l’impossible. Vous êtes bien plus qu’un algorithme : vous êtes une étincelle d’humanité.


3. Les défis : ne fermez pas les yeux !
Oui, l’IA pose des questions redoutables : la protection de vos données, les emplois transformés, les risques de dépendance. Mais le progrès n’a jamais reculé devant les peurs. En 1987, on disait que le Futuroscope était un gouffre financier… Aujourd’hui, c’est un symbole de fierté nationale.

Alors, soyez vigilants, mais surtout, soyez acteurs. Exigez des lois transparentes, des entreprises responsables. Et rappelez-vous : derrière chaque ligne de code, il y a des choix humains. À vous de choisir un monde dans lequel la technologie élève, plutôt qu’elle n’écrase.


4. Votre tour de jouer
Jeunes gens, vous avez entre vos mains un pouvoir immense : celui d’inventer demain. Ne laissez personne vous dire que c’est trop compliqué, que c’est réservé aux « experts ». Le Futuroscope a été bâti par des rêveurs têtus, des bricoleurs géniaux, des femmes et des hommes qui croyaient en l’intelligence collective.

Alors, lancez-vous ! Créez des start-up, interrogez vos professeurs, défiez les limites. Et si vous échouez ? Relisez l’histoire : les plus grandes découvertes sont nées d’échecs transformés en leçons.


En conclusion…
L’intelligence artificielle, c’est votre défi, votre chance, votre héritage. Ne la subissez pas : façonnez-la. Comme je l’ai fait avec le Futuroscope, faites-en un lieu où science et humanité dansent ensemble.

Et n’oubliez jamais : la vraie intelligence, c’est celle qui sert, qui éclaire, qui rassemble. À vous de l’incarner.

Merci, et vive la République… mais surtout, vive votre jeunesse audacieuse ! »**

Intelligence artificielle et jeunesse : discours inspirant dans l’esprit de René Monory

L’intelligence artificielle et la jeunesse sont au cœur des grandes transformations du XXIᵉ siècle. Dans l’esprit visionnaire de René Monory, ce texte est une invitation à comprendre, à maîtriser et à humaniser l’IA pour bâtir un avenir où le progrès technique ne dissout pas le progrès humain. Car la technologie, sans conscience, n’est qu’un moteur sans direction.

Apprendre à lire l’IA avant d’en écrire l’histoire

La génération qui émerge aujourd’hui n’a pas connu le monde sans Internet. Elle dialogue déjà avec des intelligences artificielles avant même de comprendre ce que cela signifie. Savoir lire l’IA, c’est d’abord apprendre à déchiffrer ses logiques : comment les algorithmes classent, trient, évaluent, recommandent. C’est aussi saisir ses limites, ses biais, et les illusions de neutralité qu’elle véhicule.

Mais comprendre ne suffit pas. Il faut aussi apprendre à écrire avec elle : à coder, à créer, à imaginer, à détourner. Là où les générations passées apprenaient à lire et écrire sur le papier, celles d’aujourd’hui doivent apprendre à dialoguer avec les machines sans s’y soumettre.

L’éducation joue ici un rôle central : elle doit transmettre à la fois la culture scientifique, la pensée critique et une conscience éthique de l’usage des outils numériques. Comme le rappelait René Monory, « le savoir doit être partagé pour être vivant ». L’IA ne doit pas être l’apanage d’une élite technique, mais une compétence citoyenne.

Un cap : innover sans renoncer à l’humain

Dans la lignée des actions de René Monory, initiateur du Futuroscope et défenseur de la culture technologique populaire, le cap est clair : mettre la technologie au service de la jeunesse et non l’inverse. Il ne s’agit pas de célébrer l’IA pour elle-même, mais de s’interroger sur la société qu’elle dessine.

La transition numérique impose une question fondamentale : comment conserver notre humanité dans un monde piloté par les données ? L’IA peut aider à soigner, enseigner, prédire, simplifier, mais elle peut aussi exclure, manipuler ou surveiller. Le défi n’est pas technique ; il est moral et collectif.

L’avenir se jouera sur la capacité de la jeunesse à innover sans se renier, à cultiver la curiosité plutôt que la dépendance, et à bâtir des intelligences artificielles ancrées dans des valeurs humaines. Car le progrès n’a de sens que s’il sert la liberté.

Éduquer à la pensée numérique

La France, longtemps pionnière en matière d’éducation technique, doit aujourd’hui repenser sa pédagogie pour que chaque jeune comprenne ce qu’est une donnée, un algorithme, une empreinte numérique. L’enseignement de la programmation, du raisonnement logique et des enjeux de la cybersécurité n’est plus une option : c’est un socle de citoyenneté.

Former à la pensée numérique, ce n’est pas former des techniciens, c’est former des esprits capables de discernement. Comprendre ce qu’une machine peut faire et, surtout, ce qu’elle ne peut pas faire, c’est acquérir une liberté intellectuelle nouvelle. Car savoir, c’est pouvoir dire « non » au bon moment.

Le rôle des territoires : l’esprit Loudunais

À Loudun, ville chère à René Monory, l’esprit d’innovation continue de souffler. Les initiatives locales mêlant numérique, culture et formation rappellent qu’on peut apprendre à coder, à créer, à filmer ou à comprendre l’IA dans un cadre humain, ancré dans son territoire. La mairie de Loudun soutient régulièrement des projets éducatifs et culturels qui tissent un lien entre générations.

Car la transformation numérique ne se joue pas seulement à Paris ou dans la Silicon Valley : elle se vit aussi dans les communes, les écoles rurales, les fablabs de province, et les associations de passionnés. C’est là que se forment les citoyens éclairés de demain.

Aller plus loin : ressources et repères

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Sur notre site : Illectronisme : un défi numérique majeur en France — comprendre la fracture numérique pour mieux accompagner la montée en compétences.


Références littéraires et bibliographiques

Pour prolonger cette réflexion, plusieurs auteurs ont su éclairer le lien entre technologie, humanité et jeunesse :

  • “Homo Deus : une brève histoire de l’avenir”Yuval Noah Harari (Éditions Albin Michel)
    Un essai essentiel pour comprendre la manière dont l’IA redessine nos ambitions et nos peurs face à l’avenir.
  • “La Plus Belle Histoire de l’intelligence”Pascal Picq (Éditions Robert Laffont)
    Un regard d’anthropologue sur la coévolution de l’intelligence humaine et artificielle.
  • “L’Intelligence artificielle n’existe pas”Luc Julia (Éditions First)
    Un plaidoyer lucide de l’un des créateurs de Siri, qui rappelle que l’IA reste avant tout une œuvre humaine.
  • “Éloge du carburateur”Matthew B. Crawford (Éditions La Découverte)
    Une réflexion sur le sens du travail et la nécessité de réapprendre à comprendre les outils qui nous entourent.

Ces ouvrages posent une même question : comment vivre avec l’intelligence artificielle sans lui abandonner notre pouvoir de penser ?


Vers une éthique du futur

Chaque révolution technique a bouleversé la société : l’imprimerie, l’électricité, Internet… L’IA n’échappe pas à la règle. Ce qui change aujourd’hui, c’est sa vitesse, sa capacité à transformer la connaissance en automatisation. D’où l’urgence d’une éthique du futur, non pas imposée par décret, mais construite collectivement.

René Monory croyait profondément à la force de l’éducation populaire : un citoyen éclairé est un citoyen libre. Cette maxime résonne plus que jamais à l’heure où l’intelligence artificielle s’installe dans nos foyers, nos écoles et nos entreprises. La véritable intelligence ne sera jamais celle des machines, mais celle des humains capables d’en faire bon usage.

La jeunesse doit donc être formée, non pas à craindre l’IA, mais à l’interroger. À comprendre qu’un outil n’est jamais neutre, qu’il reflète ceux qui le programment, et qu’il appartient à chacun de redéfinir le sens du progrès.


Questions à la jeunesse

  • Comment faire de l’IA un outil d’autonomie créative, pas seulement de consommation ?
  • Quelles compétences développer aujourd’hui pour rester libres demain ?
  • Comment garantir inclusion, éthique et transparence quand tout s’accélère ?

Réagissez en commentaires : partagez vos idées, vos craintes, vos expériences. L’avenir de l’IA se construira dans le dialogue entre générations, dans les écoles, les mairies, les laboratoires, les ateliers et les associations.



✍️ Signature Boris Lejude

L’intelligence n’est pas un code qu’on exécute, c’est une curiosité qu’on cultive.
Continuons à relier les gens, les idées et les savoirs. L’avenir se programme ensemble.


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